Petit extrait des commentaires :
« Bienvenue dans « On achève bien les chevaux » version littéraire. »
« Le souffle numérique dépoussière le mythe de l'écrivain solitaire qui tapote sur sa machine en robe de chambre jusqu'à l'aube, en espérant bouleverser le
monde. »
« Et si un jour l'intelligence artificielle se mêlait à tout ça ? Et si l'auteur qui déjà se cache sous des profils numériques se faisait un jour
remplacer par de savants algorithmes qui sauront à coup sûr plaire aux clients-lecteurs ? »
« On pourrait penser à un roman d’anticipation. Ce ne serait pas faux dans l’absolu, sauf que l’on est déjà rentré dans cette nouvelle ère où les machines
sont capables de tout, même de sortir des best-sellers. »
« Un scénario original et une belle écriture (les deux auteurs ont réussi le pari de parfaitement harmoniser leurs styles) servent un roman intelligent,
intéressant qui se termine de manière surprenante. »
Un roman policier sous forme épistolaire : un genre à lui tout seul ! Ludovic est en prison. C’est l’occasion pour lui d’écrire à sa fille unique, qu’il n’a pas vue depuis longtemps. Tout au long de ses lettres, il va raconter ce qu'il lui est arrivé, pourquoi il se retrouve dans cette maison d’arrêt dans la région bordelaise, lui qui habite Paris. Il va revenir sur son passé, essayer de renouer des liens avec sa fille. Et tenter de comprendre qui est la femme aux ballerines bleues morte sur la dune du Pilat un soir de septembre.
"Trois nouvelles, trois expériences, trois claques. Tout à la fois différentes et semblables, réunies par un même costume: un style impeccable et sans faille."
Ce livre est le recueil de trois nouvelles publiées précédemment : La gare de Merlimont, Le quart des choses et Kevin Martin un homme sans histoire.
"En vérité, la vérité, il n’y a pas de vérité." Jean-Claude Van Damme
"Il y a ceux qui ont besoin d'écrire, ceux qui ont besoin de rêver, ceux qui ont besoin de parler. .. C'est la même chose. Le théâtre n'est pas sérieux, c'est la course de taureaux qui l'est ; mais les romans ne sont pas sérieux, c'est la mythomanie qui l’est." André Malraux - La condition humaine
Première nouvelle du recueil Costume trois pièces, offerte gratuitement.
Ils étaient destinés à voyager ensemble mais la vie est un voyage singulier.
Il est attaché parlementaire. Elle travaille pour une ONG. Au fil du rail, d'une gare à l'autre, chacun trimballe bon an mal an ses bagages. Les paysages, réels et mentaux, et les scènes se succèdent, oscillant entre mémoire et présent, jusqu'à ce que les chemins des jumeaux bifurquent. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire.
Après La Gare de Merlimont, véritable « roman de gare », vous ne prendrez plus le train de la même façon
Entre le petit deux-pièces qu’il a hérité de sa grand-mère et son travail à l’accueil de la mairie, l’existence de Kevin Martin se résume à un emploi du temps minutieusement réglé. La journée s’écoule dans une succession d’activités qui sont autant de rituels attendus, sans surprises et sans aspérités.
« Sur un sujet à priori très « casse-gueule », ce court récit réussit l’exploit d’être à la fois complètement prenant et tout à fait glaçant. Ni réquisitoire, ni plaidoyer, dans un style totalement maîtrisé, il illustre la banalité – la terrible banalité – de la pulsion la plus inavouable et la plus réprouvée. »
Derrière son comptoir lisse et bien rangé, Kevin Martin offre la figure d’un employé modèle, obéissant et consciencieux. Ses seuls mouvements de révolte sont ceux qu’il a quand il voit à la télévision les petites filles que les adultes instrumentalisent outrageusement, de façon racoleuse et vulgaire dans les concours de mini-miss.
Il y a bien ses collègues qui le trouvent un peu bête. Certains croient qu’il est homo. Kevin Martin sait que beaucoup le jugent médiocre. Et cela lui convient tout à fait.
Car, derrière son quotidien méticuleusement organisé, Kevin Martin cache un secret, celui qu’il partage avec les petites filles et qui ne doit jamais être découvert.
C’est l’heure pour Daniela. Daniela la lionne, la chasseresse, la tigresse, la FEMME. Guêpière, bas noir, poudre sur les parties dénudées du corps, sinon ça brille avec la camera. L’heure de la lumière rouge tamisée, sur : www.daniela.com...
Le quart des choses
Comme un torrent, mais un torrent de rigole, dramatique et dérisoire.
"Catherine, elle écrit des bouquins, c'est sa bouche de lavage dans les rues en pente de son cerveau et les mots, ils font comme l'eau qui ruisselle dans la rigole, ils cognent les bouts de plastiques et les mégots, toutes ces petites choses qui jonchent le caniveau, les contournent ou les emportent et les petites choses se télescopent puis repartent, entraînées par le courant. Ou pas.
C'est comme un torrent, mais un torrent de rigole : c'est dramatique et dérisoire."
La vie réserve quelquefois des surprises, bonnes ou mauvaises. Il arrive que les paysages deviennent petits, étriqués. C’est ce qui arrive à Dominique qui vient de perdre son boulot et sa copine.
Mais l’horizon qui s’assombrit laisse la place à d’autres découvertes, permet de faire surgir des petites choses du quotidien que Dominique décortique. Un regard parfois cynique, parfois décalé, jamais méchant, avec une brindille d'humour et de poésie.
Merci à Lorraine Conti "Book Island"
(TOP 500 COMMENTATEURS) :
C'est une nouvelle glaçante, qui fait frissonner.
Le héros, monsieur tout le monde, est quelqu'un de terrifiant en réalité. Après ce livre, on regarde avec méfiance tous ses collègues de travail...Très beau texte sur un sujet difficile à
traiter.